La paroisse


Sous l'ancien régime, la gestion matérielle de la paroisse était administrée par la Fabrique  constituée d'un groupe de paroissiens élus : les marguilliers. Ils géraient l'église et son mobilier,  le presbytère (ferme au sud du parvis de l'église), le cimetière qui entourait l'église, des terres, et une école qui se situait à l'emplacement de l'actuelle mairie. Le curé n'en était qu'un "locataire".

Avant 1177, ce sont les curés de la communauté de St-Pierre-des-Fossés (St-Maur-des-Fossés) qui desservent la paroisse de Coupvray. Mais à partir de cette date, c'est l'évêché de Meaux qui nomme les curés. Le premier est Jean Coste.

Jean, fils d'Albert Coste, curé de Courcelles (Corceolis) s'accorde en 1177 avec Simon, eveque de Meaux et archidiacre, pour être reçu prêtre à Coupvray (Cuperverso) après avoir fait serment de fidélité à l'abbé et monastère des Fossés. Privilèges obtenus de Lucio III, second pontife, en 1183, la veille des calendes de juin.

Cet acte est surtout là pour confirmer la présentation de la cure de Coupvray par l'évêque de Meaux

En 1196, ce sera Gilles de Jouarre 

Jean abbé de Ste Geneviève et Pierre de Poitiers, chancelier de Paris, délégués du Pape Célestin III, adjugent au curé Pierre d'Esbly la moitié des dîmes d'Esbly à l'encontre de Gilles de Jouarre (Gilonis de Jotro) curé de Coupvray (Cupreves)

En 1551, Jean Le Bourgoing est déjà curé de Coupvray,  il baille sa cure à Jean Ancel moyennant 130 livres tournois par an et à charge de faire l'avance des décimes et subsides royaux et fournir la caution solidaires de 2 laïques de Meaux et Coupvray. Le bailleur doit aussi faire relever les murailles du jardin et la cave du presbytère à ses propres coûts.

 

L'officialité de Meaux adjude au curé de Coupvray, Nicolas Guignoy de 1582 à 1588, le quart de la dime de coupvray, les 3/4 restant restant au profit de l'évêque de Paris représenté par Pierre de Gondy, doyen de l'Eglise de St Maur des Fossés. L'évêque de Meaux et la communauté de St Maur-des-Fossés, toujours présente à Coupvray mais dépendante de l'évêché de Paris, se querellaient à propos de la répartition de la dîme de Coupvray.